Actions réalisées en 2020
Soin des enfants de familles déplacées
Les centres collectifs et les villages artificiels où vivent les IDPs (Internally Displaced Persons) sont régulièrement visités par l’équipe des pédiatres de notre partenaire Consent (Association des femmes des IDPs). Les enfants sont soignés avec les médicaments financés par Muguet de l’Espoir.
Dans nos centres culturels :
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À Tsodnisk̕ari
Nous avons soutenu avec des sommes modestes les personnes qui surveillent les enfants, entretiennent le centre et le poulailler. Le soutien consiste surtout en contributions pour l’achat de médicaments, tout particulièrement pour l'une des femmes dévouée et active pour le centre, qui a traversé une longue maladie.
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Construction d'une serre pédagogique
La troisième serre associée à une école, après celles d'Amaghleba et d'Islari, a été construite au printemps. Son financement bénéficie d'une subvention de l'Agence Micro Projets. Un puits a été remis en état et une irrigation par goutte à goutte installée. Un arrosage en pluie sera mis en place à la fin de l'année. La situation sanitaire n'a pas permis l'implication de nombreux enfants dans les cultures de cette année qui sont prioritairement destinées à la récolte de graines. Mais au mois de juillet, la directrice de l'école d'Amaghleba est venue plusieurs jours pour partager son expérience ; elle a rencontré le maire, la direction de l'école, les professeurs impliqués, la responsable des enfants handicapés, et avec eux a aidé à la préparation d'un programme pédagogique qui va se dérouler pendant cette nouvelle année scolaire.
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Propager de bonnes pratiques de culture
En contact avec le maire et le directeur de l’école, les membres de Megobroba ont proposé d’élargir le projet, afin que les habitants de Tsodnisk̕ari et de villages voisins puissent continuer, à long terme, de profiter de la dynamique créée par la présence de la serre : il s’agit d’amplifier les activités de formation. Ce projet est soutenu par l'ambassade de France en Géorgie. Il se déroulera pendant plusieurs années.
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Un camp de vacances
Pour la septième année, toujours avec le soutien de la mairie (qui cette année s'est chargée aussi de la désinfection des locaux), le camp de vacances attendu par les enfants de plusieurs villages a réuni environ 40 enfants du 14 au 19 juillet. Voisines, enseignantes, parents des plus petits enfants organisaient et aidaient. Des jeux collectifs, du sport, mais aussi des ateliers (secourisme, bricolage...) et, avec la nouvelle serre et profitant de la présence de la directrice de l'école d'Amaghleba, de nouveaux thèmes : écologie, biodiversité, compostage, tricot et couture. En particulier les enfants ont confectionné leur première marionnette. Après la fin du camp, le centre a été remis en ordre par des adolescents du voisinage.
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À Islari
Nous continuons de soutenir les personnes qui s’occupent des enfants et de la propreté du centre en contribuant, au besoin, à l’achat de médicaments.
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Un four à pain
Comme au cours des derniers mois beaucoup de prix ont fortement augmenté et que cela affecte les achats de nourriture des familles les plus démunies, les femmes du village ont réfléchi sur la possibilité de faire le pain de façon traditionnelle. Acheter de la farine coûte moins cher qu’acheter du pain. Momavali-France a accepté leur projet. Et aujourd’hui un nouveau petit bâtiment se trouve sur le terrain du centre culturel ; il abrite un four à pain, une table de travail et une réserve de bois. La farine provient du petit moulin dont dispose la commune. Les premiers pains ont été cuits en cette fin d'été. Trois femmes du groupe d’initiative savent comment utiliser un tel four. Elles sont prêtes à l’enseigner aux habitants d’Islari, ainsi qu'aux jeunes qui fréquentent le centre culturel et aux habitants d’autres villages voisins. Actuellement elles s'organisent, prévoient de compléter l'aménagement du local, affichent des horaires d'utilisation... et remercient chaleureusement Momavali-France.
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Un camp de vacances
Pour la neuvième année consécutive, dans le respect des règles sanitaires, sachant qu'aucun cas de Covid-19 n'a été détecté dans la région de Kharagauli, le camp de vacances a réuni cette année plus de 45 enfants du 7 au 12 août. 5 écoles (Saghandzile, Bazaleti et 3 de Kharagauli) ont sélectionné des enfants d'une dizaine de villages. Au programme : jeux, concerts, ateliers (secourisme, dessin, recyclage...), baignade, et même un séminaire sur le journalisme avec préparation d'articles pour les journaux muraux des écoles. Et cette année il n'y a eu d'achat ni de tomates ni de concombres : la serre en a fourni assez !
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À Mtskheta
Un nouveau groupe d'initiatives, Tanadgoma, constitué autour d'une professeure de français, comprenant un jardinier, un apiculteur, une infirmière, une animatrice, une professeure de mathématiques, vient en aide à des enfants et des adolescents en grande difficulté. Avec des renseignements provenant du service social de la ville, le groupe organise des repas, du jardinage, de l'élevage de lapins, de l'apiculture, du soutien scolaire et même des randonnées pendant les vacances.
